La demande d'étiquettes autoadhésives en Europe a augmenté de 2,1 % au quatrième trimestre par rapport à la même période de 2022. FINAT y voit la première hausse après quatre trimestres de baisse de la consommation.

Mix toxique

La consommation européenne d'étiquettes autoadhésives a reculé de 25,8 % en 2003 par rapport à 2022, soit la plus forte baisse en glissement annuel depuis que FINAT a commencé à compiler des statistiques en 2003. Le secteur a été confronté l'an dernier à différents problèmes, ayant composé ce que la fédération qualifie de " mix toxique " : demande excédentaire après la pandémie, pénurie de matières premières, surstockage par les entreprises, perturbations de la chaîne d'approvisionnement, envolée des coûts et malaise économique.

Surstockage

Selon Finat, le fléchissement de la demande d'étiquettes en Europe a été disproportionné par rapport au reste du monde. " Une explication importante est l'effet de surstockage induit par les grèves prolongées dans l'industrie papetière au premier trimestre de 2022 ", analyse la fédération. Ce qui a entraîné une lutte pour les matières premières et des délais de livraison de trois à cinq mois.

" Lorsque la disponibilité des matières premières est enfin revenue à la normale au troisième trimestre de 2022, le vent de l'économie avait tourné et les imprimeurs et utilisateurs d'étiquettes avaient rempli leurs entrepôts en prévision des trimestres à venir ", explique FINAT. Le ralentissement a été aggravé par l'effet de l'augmentation du coût des matières premières qui, selon FINAT, a eu un impact plus important sur l'achat d'étiquettes que sur celui d'autres types d'emballages.

La demande d'étiquettes autoadhésives en Europe a augmenté de 2,1 % au quatrième trimestre par rapport à la même période de 2022. FINAT y voit la première hausse après quatre trimestres de baisse de la consommation. La consommation européenne d'étiquettes autoadhésives a reculé de 25,8 % en 2003 par rapport à 2022, soit la plus forte baisse en glissement annuel depuis que FINAT a commencé à compiler des statistiques en 2003. Le secteur a été confronté l'an dernier à différents problèmes, ayant composé ce que la fédération qualifie de " mix toxique " : demande excédentaire après la pandémie, pénurie de matières premières, surstockage par les entreprises, perturbations de la chaîne d'approvisionnement, envolée des coûts et malaise économique. Selon Finat, le fléchissement de la demande d'étiquettes en Europe a été disproportionné par rapport au reste du monde. " Une explication importante est l'effet de surstockage induit par les grèves prolongées dans l'industrie papetière au premier trimestre de 2022 ", analyse la fédération. Ce qui a entraîné une lutte pour les matières premières et des délais de livraison de trois à cinq mois." Lorsque la disponibilité des matières premières est enfin revenue à la normale au troisième trimestre de 2022, le vent de l'économie avait tourné et les imprimeurs et utilisateurs d'étiquettes avaient rempli leurs entrepôts en prévision des trimestres à venir ", explique FINAT. Le ralentissement a été aggravé par l'effet de l'augmentation du coût des matières premières qui, selon FINAT, a eu un impact plus important sur l'achat d'étiquettes que sur celui d'autres types d'emballages.